L’ACAT France se réjouit de la libération de Claudia Mo, ancienne journaliste de l’AFP et militante pro-démocratie, qui a été incarcérée en janvier 2021 pour « sédition » et « intelligence avec des forces étrangères ». Son arrestation s’inscrit dans un contexte de répression croissante à Hong Kong, où le Parti communiste chinois a imposé des restrictions sévères sur l’espace civique et a intensifié la répression de la dissidence.
Claudia Mo a été arrêtée le 6 janvier 2021, en raison de son engagement à dénoncer les brutalités policières contre les manifestants et son opposition à l’emprise du Parti communiste sur Hong Kong. Elle a été condamnée à quatre ans de prison dans le cadre d’un procès qui a également vu d’autres militants pro-démocratie, dont quatre anciens députés, être condamnés pour avoir organisé une élection primaire officieuse en 2020.
Dans une brève publiée dans le magazine « Humains » numéro 36, l’ACAT-France a dénoncé l’arrestation et la condamnation arbitraires de 45 militants pro-démocratie, dont elle faisait partie. Ces derniers ont été condamnés à des peines de prison pour « conspiration visant à subvertir le pouvoir de l’État ».
L’expérience carcérale de Claudia, qu’elle a décrite comme « surréaliste » et « kafkaïenne », ne l’a pas empêchée de continuer à défendre les droits humains. Elle a profité de son incarcération pour lire plus de 300 livres et se perfectionner en français, tout en gardant une pensée pour ses co-accusés toujours derrière les barreaux.
La libération de Claudia Mo est un moment de soulagement, mais elle souligne également la situation tragique à Hong Kong, où la liberté d’expression et le droit à la dissidence sont systématiquement bafoués depuis une reprise en main par Pékin.
L’ACAT France appelle la Chine à respecter les droits humains à Hong Kong et à mettre fin à la répression de la dissidence. Nous restons mobilisés pour défendre la liberté d’expression, l’exercice du journalisme et la protection des défenseurs des droits humains.