Un éloge a été rendu jeudi 27 juin au Siège patriarcal de Bkerké au Liban, par Monseigneur Al-Rahi, à l’ambassadrice de l’ACAT-France, Antoinette Chahine, vingt-cinq ans après avoir été innocentée puis libérée de l’enfer tortionnaire dans lequel elle a été injustement plongée pendant près de six ans. Un vibrant hommage à cette femme exceptionnelle dont la foi et le courage sont chevillés au corps mais surtout au cœur, et qui a pardonné, puis emprunté avec dignité le chemin de la résilience, faisant de ses blessures une force extraordinaire et d’elle, une défenseure des droits humains respectée, une ambassadrice ACAT-France engagée sans relâche dans de nombreuses actions de plaidoyer de l’ONG, en faveur de l’abolition de la torture et de la peine de mort. Antoinette Chahine est une militante abolitionniste qui touche tant les décideurs qu’elle rencontre que les jeunes générations.
Un hommage à son engagement pour l’abolition de la torture et de la peine de mort, au nom de la dignité, portée par sa foi, rendu lors d’une cérémonie retransmise en direct par la chaîne internationale MTV Liban, au cours de laquelle une lettre en langue française adressée à Sa Béatitude le Patriarche Al-Rahin, a été lue, et où étaient présents, entre autres : Joseph, l’époux d’Antoinette Chahine, leurs deux enfants, des membres de la famille, mais également : – L'ancienne ministre Mme Alice Chabtini représentante de l'ancien Président de la République Michel Suleiman ; Mme Sethrida Geagea représentante du chef du parti les Forces Libanaises, Samir Geagea ; l’ancien ministre Richard Kouyoumjian. Étaient présents également des députés : l’ancien député Joseph Ishak ; Ghassan Hasbani ; Ziad Hawat ; Shawki Al-Dakash ; Melhem Riachi ; Ghiath Yazbek, Elias… Parmi les invités, des intellectuels tels qu’Elias Al-Khoury, romancier, dramaturge et intellectuel libanais de renommée. Enfin Monseigneur Marwan Tabet représentant du Diocèse du Canada ; le chef du Diocèse de Batroun, Monseigneur Mounir Khairallah ; Monseigneur Guy Boulos Njeim ; et des personnalités des médias et des journalistes.
Un temps de rassemblement, de fraternité, autour de notre ambassadrice, d’autant plus émouvant et symbolique que le Liban se trouve pris depuis des années dans un marasme économique total, et dans un chaos politique dont les Libanais sont les premières victimes. Ainsi, la protection et la défense des valeurs chrétiennes et humanistes, de justice et de paix que portent l’ACAT-France, ses militants, et son ambassadrice au Liban, sont plus que jamais fondamentales pour ne pas dire, vitales.