Adrián, Juan, Marcelino, Germán et Abraham ont droit à des réparations

Cinq membres de la communauté tzotzil, Adrián Gómez, Juan de la Cruz Ruiz, Marcelino Ruiz et Germán et Abraham López ont été soumis à la torture et détenu abusivement pendant des années. Leur libération récente ne suffit pas à clore leur histoire : ils doivent obtenir réparation pour ce qui leur a été infligé et les responsables de ces actes doivent également être poursuivis.

J’agis pour que Nguyen Van Hoa, dont la santé se dégrade, soit libéré immédiatement et sans conditions

Nguyen Van Hoa est détenu arbitrairement depuis plus de cinq ans. En 2016, l’entreprise Formosa a déversé des tonnes de déchets toxiques dans la mer, à l’origine d’une catastrophe affectant des centaines de milliers de personnes. De ce fait, des manifestations pacifiques à l’extérieur des locaux de cette entreprise ont eu lieu, que Hoa a filmé, permettant de révéler ce scandale au grand jour. Sa famille informe que, récemment, son état de santé s’est dégradé.

HUMAINS N°25 – COMBATTRE LA TORTURE SOUS TOUTES SES FORMES

Nombreux sont ceux qui considèrent encore que les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (PTCID) ne peuvent avoir des conséquences aussi graves ou aussi dramatiques que la torture. À l’occasion de la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture (26 juin), l’ACAT-France rappelle que l’interdiction de la torture est un absolu qui ne souffre aucune dérogation.

Toujours pas de réparations pour les familles de victimes dans l’affaire Chacona

Le 17 novembre 2020, la justice congolaise condamnait l’État congolais à indemniser, à hauteur de 15 millions de francs CFA, les familles des treize jeunes décédés en juillet 2018 dans les geôles du commissariat de Chacona à Brazzaville. Conformément à la décision judiciaire, le paiement aurait dû être effectué dans les trois mois suivant le jugement. Plus d’un an et demi après le verdict, aucune somme ne leur a encore été versée.

J’agis pour Sultana et Luara Khaya

Depuis le 19 novembre 2020, Sultana et sa soeur Luara sont abusivement assignées à résidence en raison de leur engagement pour la défense des droits des Sahraouis. Elles ont été sexuellement agressées par les forces marocaines à différentes reprises.

Mohamed Lamine Haddi torturé à la prison de Tiflet 2

Le 15 mars 2022, le journaliste et défenseur sahraoui des droits humains Mohamed Lamine Haddi a été victime de torture au sein de la prison de Tiflet 2. Il est détenu depuis douze ans comme d’autres prisonniers de Gdeim Izik et a mené en 2021 deux longues grèves de la faim pour protester contre ses conditions de détention.

Erick Iván et Verónica doivent être libérés immédiatement

Cela fait maintenant près de 11 ans que Erick Iván et Verónica Razo Casales sont incarcérés sans procès, sur la seule base d’aveux arrachés sous la torture. Au début du mois de février 2022, un de leur bourreau qui travaillait alors pour la police fédérale de Mexico, Porfirio Javier Sánchez, aujourd’hui chef de la Sécurité de l’État de Aguascalientes, a été arrêté pour torture. Malgré cette nouvelle, Erick et Verónica restent emprisonnés. Cela doit cesser.

Sultana Khaya une nouvelle fois agressée

La défenseuse Sultana Khaya ainsi que sa sœur Luara ont une nouvelle fois été victimes de violences et d’agressions sexuelles dans un contexte de multiplication d’attaques visant des défenseurs et défenseuses sahraouies.

Il faut enquêter sur les allégations de tortures !

Dans la nuit du 4 au 5 novembre 2021, six hommes – dont Brandon Keurtys Eleck, 26 ans, Guilliano Pernel Loubaki, 35 ans, Guira Hyppolite Doukoro, 47 ans, Arnaud Mondzola Embouet, 32 ans – sont morts au sein du Commandement territorial des forces de police de Brazzaville, l’ex-Commissariat central. Ils étaient sous mandat de dépôt, sous la surveillance de la police congolaise. Jusqu’à ce jour, aucune enquête n’a été menée par les autorités congolaises compétentes pour établir les faits et les responsabilités dans ce nouveau drame lié à l’usage routinier de la torture dans le pays.

La criminalité se combat par le droit, non par les violations !

En République du Congo, la lutte contre la criminalité et le banditisme menée par les autorités se fait au détriment du droit par des violations : exécutions sommaires, disparitions forcées, tortures, arrestations arbitraires… Des associations congolaises alertent depuis des mois sur la dérive répressive des forces de l’ordre avec la responsabilité des autorités publiques. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent certaines de ces exactions.