Ding Jiaxi : 3 ans de détention arbitraire, 1 procès au secret, 0 information sur le verdict rendu

Ding Jiaxi, ancien avocat spécialisé dans la défense des droits humains et membre actif du Mouvement des nouveaux citoyens, un réseau informel de militants cherchant à promouvoir la transparence des affaires publiques et à dénoncer la corruption, est détenu arbitrairement depuis trois ans. Après plusieurs reports de son procès, il a finalement été jugé le 24 juin 2022, au secret, pour « subversion du pouvoir de l’État ». Depuis, le verdict reste inconnu.
Les Ouïghours, victimes de crimes contre l’humanité

Selon l’ONU, les Ouïghours sont victimes de violations massives de leurs droits fondamentaux, de crimes contre l’humanité. Toutefois, les autorités chinoises n’ont cessé de nier les répressions systémiques dont ils font l’objet.
Allégations de torture sur un journaliste en détention

Le reporter Dieudonné Niyonsenga – alias Cyuma Hassan – condamné, en novembre 2021, à sept ans de prison – aurait fait l’objet d’actes de torture en prison. Malgré plusieurs témoignages en ce sens de personnes l’ayant rencontré, les autorités judiciaires rwandaises n’ont entrepris, jusqu’à ce jour, aucune enquête pour établir les faits et les responsabilités éventuelles.
Verónica Razo est innocente et doit être libérée immédiatement

Après 11 ans d’emprisonnement, Erick Razo Casales a été libéré, mais sa sœur Verónica demeure en détention. Elle a été incarcérée après avoir été forcée d’avouer des crimes qu’elle a n’a pas commis. A la fin du mois de mai son frère a été acquitté, mais Veronica reste elle emprisonnée. Cela doit cesser.
La santé des trois journalistes de l’Association des journalistes indépendants du Viêtnam (IJAVN) est en danger

En janvier 2021, ces trois journalistes ont été condamnés à des peines allant de onze à quinze ans de prison chacun, pour avoir simplement exercé leur droit à la liberté d’expression. Depuis, ils sont toujours détenus, dans des conditions indignes.
Allégations de torture sur un activiste rwandais

Aimable Karasira a déclaré, le 30 mai 2022, devant la justice rwandaise qu’il a fait l’objet de tortures au sein de la prison de Nyarugenge. Il a également indiqué que d’autres détenus considérés comme dissidents faisaient l’objet d’un tel traitement de la part des autorités pénitentiaires. Face à de telles allégations, l’Union européenne et la France doivent se saisir de sa situation et veiller à ce que les autorités rwandaises respectent le droit.
Adrián, Juan, Marcelino, Germán et Abraham ont droit à des réparations
Cinq membres de la communauté tzotzil, Adrián Gómez, Juan de la Cruz Ruiz, Marcelino Ruiz et Germán et Abraham López ont été soumis à la torture et détenu abusivement pendant des années. Leur libération récente ne suffit pas à clore leur histoire : ils doivent obtenir réparation pour ce qui leur a été infligé et les responsables de ces actes doivent également être poursuivis.
J’agis pour que Nguyen Van Hoa, dont la santé se dégrade, soit libéré immédiatement et sans conditions

Nguyen Van Hoa est détenu arbitrairement depuis plus de cinq ans. En 2016, l’entreprise Formosa a déversé des tonnes de déchets toxiques dans la mer, à l’origine d’une catastrophe affectant des centaines de milliers de personnes. De ce fait, des manifestations pacifiques à l’extérieur des locaux de cette entreprise ont eu lieu, que Hoa a filmé, permettant de révéler ce scandale au grand jour. Sa famille informe que, récemment, son état de santé s’est dégradé.
HUMAINS N°25 – COMBATTRE LA TORTURE SOUS TOUTES SES FORMES

Nombreux sont ceux qui considèrent encore que les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (PTCID) ne peuvent avoir des conséquences aussi graves ou aussi dramatiques que la torture. À l’occasion de la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture (26 juin), l’ACAT-France rappelle que l’interdiction de la torture est un absolu qui ne souffre aucune dérogation.
Toujours pas de réparations pour les familles de victimes dans l’affaire Chacona

Le 17 novembre 2020, la justice congolaise condamnait l’État congolais à indemniser, à hauteur de 15 millions de francs CFA, les familles des treize jeunes décédés en juillet 2018 dans les geôles du commissariat de Chacona à Brazzaville. Conformément à la décision judiciaire, le paiement aurait dû être effectué dans les trois mois suivant le jugement. Plus d’un an et demi après le verdict, aucune somme ne leur a encore été versée.