Toujours pas de justice pour Lokman Slim, un an après son assassinat

Le 4 février 2021, il y a maintenant plus d’un an, l’intellectuel, éditeur, réalisateur et militant Lokman Slim a été retrouvé mort dans sa voiture dans le sud du Liban de plusieurs balles dans la tête. Alors que l’enquête perdure depuis maintenant plus d’un an, il n’y a eu aucune réelle avancée : l’enquête est toujours dans une phase de « collecte d’informations » et les auteurs de l’assassinat n’ont toujours pas été identifiés ni arrêtés. Rien n’aurait encore mené à des « pistes importantes » selon une source judiciaire
Erick Iván et Verónica doivent être libérés immédiatement

Cela fait maintenant près de 11 ans que Erick Iván et Verónica Razo Casales sont incarcérés sans procès, sur la seule base d’aveux arrachés sous la torture. Au début du mois de février 2022, un de leur bourreau qui travaillait alors pour la police fédérale de Mexico, Porfirio Javier Sánchez, aujourd’hui chef de la Sécurité de l’État de Aguascalientes, a été arrêté pour torture. Malgré cette nouvelle, Erick et Verónica restent emprisonnés. Cela doit cesser.
L’impunité, épée de Damoclès ?

Méditer. Texte de Joëlle Razanajohary, secrétaire générale de la Fédération des Églises évangéliques baptistes de France (FEEBF). Parution Humains #23
HUMAINS N°23 – IMPUNITÉ : DOUBLE PEINE POUR LES VICTIMES

L’impunité, un déni de justice aux répercussions considérables. 25 ans après l’adoption des Principes Joinet, pionniers en matière de lutte contre l’impunité, c’est à ce fléau que s’attaque ce nouveau numéro de notre revue. Mieux comprendre, c’est déjà mieux agir pour contribuer à un espace où priment les droits humains… et leur juste reconnaissance, alors que les exactions continuent d’essaimer un peu partout.
Je soutiens les victimes de Zoghota !

Le 10 novembre 2020, la Cour de Justice de la CEDEAO a déclaré coupables les forces de sécurité guinéennes d’assassinats, de tortures et d’arrestations arbitraires de citoyens de Zoghota pour des faits survenus en août 2012. Mais en Guinée, la procédure judiciaire reste bloquée faute de volonté politique.
Il faut mettre un terme aux attaques ciblées contre les civils !

Une fois de plus, des civils ont été pris pour cibles suite à l’attaque, le 8 décembre 2021, d’un convoi des forces de défense et de sécurité (FDS) par un engin explosif improvisé ayant fait plusieurs victimes militaires. Les FDS ont entrepris une opération de représailles faisant plusieurs victimes civiles. Dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun, en proie à un conflit armé de plus en plus violent, les droits humains sont régulièrement violés par les belligérants : groupes armés séparatistes et forces de défense et de sécurité (FDS) camerounaises.
J’agis pour que le père Marcelo Pérez soit protégé

Le père Marcelo Pérez est un défenseur des droits des peuples autochtones du Chiapas au Mexique. Il se pose en médiateur pour résoudre les conflits liés aux fléaux (corruption, trafics…) qui lèsent les plus fragiles. Très écouté et fédérateur, il est devenu gênant et est menacé de mort.
La criminalité se combat par le droit, non par les violations !

En République du Congo, la lutte contre la criminalité et le banditisme menée par les autorités se fait au détriment du droit par des violations : exécutions sommaires, disparitions forcées, tortures, arrestations arbitraires… Des associations congolaises alertent depuis des mois sur la dérive répressive des forces de l’ordre avec la responsabilité des autorités publiques. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent certaines de ces exactions.
Zhang Zhan va mourir

Arrêtée en mai 2020 et condamnée quelques mois plus tard à quatre années d’emprisonnement pour le seul fait d’avoir voulu informer ses concitoyens sur la situation à Wuhan lors du pic de la pandémie de Covid-19, Zhang Zhan est détenue dans une prison de Shanghai dans des conditions inhumaines depuis plus de 18 mois. Sa vie est aujourd’hui en danger.
À quand une commission d’enquête sur la répression d’octobre 2015 ?

Il y a six ans, en octobre 2015, au moins 5 personnes étaient tuées et des dizaines d’autres blessées, par les balles d’éléments des forces de défense et sécurité congolaises, à Brazzaville et Pointe-Noire lors de la répression de manifestations de l’opposition. Jusqu’à ce jour, malgré les promesses d’enquête indépendante, les autorités congolaises n’ont pas mis en place les conditions permettant d’établir la vérité sur ces évènements.