Journée mondiale contre la peine de mort : refusons l'indignité !

Vivre en attendant la mort est encore une torture infligée dans plus de 50 pays à travers le monde. Découvrez la réalité qui se cache derrière ce châtiment aussi injuste qu’indigne, et agissez à nos côtés.
  • Bonne Nouvelle

Stanis Bujakera Tshiamala enfin libre !.

  • Justice et impunité

Après 6 mois de détention arbitraire et une condamnation honteuse pour « contrefaçon », « faux en écriture », « propagation de faux bruits », Stanis Bujakera Tsiamala est sorti de la prison de Makala, à Kinshasa, le 19 mars 2024 en soirée.

La veille, le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe l’avait condamné, sans preuves, à 6 mois de prison ferme suite à la publication d’un article dans Jeune Afrique mettant en cause l’Agence nationale de renseignements dans la mort de Chérubin Okende.

Stanis Bujakera Tsiamala était en détention provisoire depuis le 8 septembre 2023. Sa libération était attendue après la décision du tribunal. C’est un soulagement et une bonne nouvelle pour les droits de l’Homme.

Qui est Stanis Bujakera ?

Stanis Bujakera Tshiamala est un journaliste congolais très populaire dans son pays, suivi par plus de 577 000 abonnés sur X (ex-Twitter). Directeur adjoint de publication du média congolais en ligne Actualite.cd, il est également correspondant de l’hebdomadaire Jeune Afrique et de l’agence de presse Thomson Reuters.

En 2023, il est soupçonné par les autorités d’être l’auteur d’un article publié dans Jeune Afrique mettant en cause les services de renseignements dans la mort de Chérubin Okende. Les autorités accusent Stanis Bujakera d’avoir produit un faux document.

De l’enquête jusqu’au procès, l’ensemble de la procédure judiciaire intentée contre Stanis Bujakera Tshiamala a été émaillée de nombreuses irrégularités.

Stanis Bujakera Tshiamala a été condamné abusivement. Il envisage désormais de faire appel de sa condamnation. Justice doit lui être rendue !

Tout au long de sa détention arbitraire, le journaliste congolais a fait l’objet d’une importante mobilisation de soutien de la société civile. L’ACAT-France avait appelé à sa libération sans conditions.

Cette affaire met en lumière la répression croissante des autorités congolaises à l’encontre des médias et plus largement de la société civile qui dénoncent la répression.

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