Logo du don par sms

NOUVEAU : Don par SMS au 92030

Vous pouvez désormais faire un don par SMS à l’association en envoyant au 92 030 le mot-clé ACAT5 pour 5€, ACAT10 pour 10€, ACAT15 pour 15€, ou ACAT20 pour 20€.
  • Bonne Nouvelle

Stanis Bujakera Tshiamala enfin libre !.

  • Justice et impunité

Après 6 mois de détention arbitraire et une condamnation honteuse pour « contrefaçon », « faux en écriture », « propagation de faux bruits », Stanis Bujakera Tsiamala est sorti de la prison de Makala, à Kinshasa, le 19 mars 2024 en soirée.

La veille, le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe l’avait condamné, sans preuves, à 6 mois de prison ferme suite à la publication d’un article dans Jeune Afrique mettant en cause l’Agence nationale de renseignements dans la mort de Chérubin Okende.

Stanis Bujakera Tsiamala était en détention provisoire depuis le 8 septembre 2023. Sa libération était attendue après la décision du tribunal. C’est un soulagement et une bonne nouvelle pour les droits de l’Homme.

Qui est Stanis Bujakera ?

Stanis Bujakera Tshiamala est un journaliste congolais très populaire dans son pays, suivi par plus de 577 000 abonnés sur X (ex-Twitter). Directeur adjoint de publication du média congolais en ligne Actualite.cd, il est également correspondant de l’hebdomadaire Jeune Afrique et de l’agence de presse Thomson Reuters.

En 2023, il est soupçonné par les autorités d’être l’auteur d’un article publié dans Jeune Afrique mettant en cause les services de renseignements dans la mort de Chérubin Okende. Les autorités accusent Stanis Bujakera d’avoir produit un faux document.

De l’enquête jusqu’au procès, l’ensemble de la procédure judiciaire intentée contre Stanis Bujakera Tshiamala a été émaillée de nombreuses irrégularités.

Stanis Bujakera Tshiamala a été condamné abusivement. Il envisage désormais de faire appel de sa condamnation. Justice doit lui être rendue !

Tout au long de sa détention arbitraire, le journaliste congolais a fait l’objet d’une importante mobilisation de soutien de la société civile. L’ACAT-France avait appelé à sa libération sans conditions.

Cette affaire met en lumière la répression croissante des autorités congolaises à l’encontre des médias et plus largement de la société civile qui dénoncent la répression.

Partager l'article :

S'abonner à la newsletter.

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Merci, votre inscription est confirmée.

Les dernières actualités.

Les actions que nous menons avec vous au quotidien permettent de changer des vies.

Pour la vie de chacun, nous pouvons tous agir ! 

À l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort 2025, plusieurs organisations, dont l’ACAT-France, ont interpellé le président de la RDC. Elles appellent à rétablir un moratoire sur les exécutions et à avancer vers l’abolition totale de la peine capitale.

L’Avent marque un temps d’espérance et une période d’anticipation d’une meilleure réalité, d’un meilleur monde. Néanmoins, nous savons aussi que, dans ce monde, beau mais brisé, des violations des droits fondamentaux abondent. La dignité des femmes et des hommes à travers le monde est remise en cause. Pour nous chrétiens qui défendons les droits humains, […]

  • Détention arbitraire
  • Disparitions forcées
  • Peine de mort
  • Torture

La conférence « Asie sous influence, Asie sous résistance », coorganisée par l’ACAT-France revient pour sa deuxième édition le 22 novembre à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris. ONG, chercheur·ses et artistes y croiseront leurs regards sur les défis écologiques et humains auxquels fait face le continent asiatique. La conférence « Asie sous influence, […]