• Bonne Nouvelle

Ramy Kamel a été libéré !.

  • Détention arbitraire

Après plus de deux années de détention, soumis à l'isolement, Ramy Kamel a enfin été libéré par les autorités égyptiennes. Le défenseur des droits humains, d'origine copte, avait été arrêté sans mandat le 23 novembre 2019. Les autorités égyptiennes l'ont libéré ce jeudi 8 janvier 2022.

Très actif en Égypte, il participait à de nombreux travaux concernant les violations des droits humains sous le régime du président al-Sissi. Il documentait en particulier les exactions dont sont victimes les membres de la communauté chrétienne du pays. Ramy avait fondé le mouvement Maspero Youth Union qui réunissait des activites coptes, puis le Maspero Youth Foundation for Development and Human Rights. Son action l'a amené à collaborer avec les Nations unies sur le droit au logement au profit des familles chrétiennes contraintes de se déplacer pour fuir tant les persécutions que les opérations de lutte contre le terrorisme engagées par le gouvernement.

Placé en détention à l'isolement, exclu du reste du monde, sans possibilité de visite ou de sortie à l'exception des audiences qui décidaient du renouvellement de son incarcération, la santé de Ramy avait fortement inquiété ses proches.

L'ACAT-France accueille avec joie la nouvelle de sa libération et appelle à la libération de tous les défenseurs des droits dont le travail est criminalisé quand ils ne subissent pas des pressions, du harcèlement, des menaces ou d'autres formes de violences.

Partager l'article :

S'abonner à la newsletter.

Les dernières actualités.

Les actions que nous menons avec vous au quotidien permettent de changer des vies.

Pour la vie de chacun, nous pouvons tous agir ! 

Le journaliste tchadien Olivier Monodji a été libéré le 8 juillet 2025, après quatre mois de détention arbitraire. L’ACAT-France, salue cette décision comme une victoire pour la liberté de la presse et l’État de droit.
La CNDA accorde désormais le statut de réfugié à tous les ressortissants de Gaza, une décision inédite face à l’ampleur des violences subies.
L’ACAT-France alerte sur une nouvelle loi adoptée le 9 juillet qui allonge la durée de rétention administrative à sept mois et remet en cause le droit d’asile. Elle appelle les parlementaires à saisir le Conseil constitutionnel pour préserver les droits fondamentaux.