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Germain Rukuki, ancien membre de l’ACAT-Burundi est emprisonné depuis juillet 2017. Le 30 juin 2020, la Cour suprême du Burundi a cassé l'arrêt de la Cour d'appel de Ntahangwa qui le condamnait, un an plus tôt, à 32 années d'emprisonnement pour « mouvement insurrectionnel, atteinte à la sûreté intérieure de l’État et rébellion ». La Cour suprême a demandé à ce qu'une nouvelle audience se tienne afin qu’il soit rejugé équitablement.
À la veille du procès au Vietnam des activistes du droits foncier, onze organisations internationales appellent le présidente du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à envoyer des observateurs au Vietnam pour s’assurer que les prévenus aient droits à un procès équitable et ouvert.
Le 5 juillet dernier marquait un an de détention de Ramy Shaath, un militant égypto-palestinien, alors que les cas de Covid-19 augmentent dans les prisons égyptiennes.
Les personnes étrangères enfermées dans les centres de rétention administrative payent le prix fort d’une justice dégradée dans les conditions dérogatoires de l’état d’urgence sanitaire : à Hendaye et Oissel, des audiences illégales sont organisées dans des lieux de police. Ces pratiques, contraires aux grands principes de la justice, s’inscrivent dans le contexte d’une politique d’expulsion qui prévoit de les développer durablement.
Le nouveau président du Burundi, Évariste Ndayishimiye, a la possibilité de libérer les défenseurs des droits humains et les journalistes arbitrairement détenus dans le pays. Sa prise de fonction récente est une opportunité politique pour le régime en place de rétablir la primauté du respect des droits humains et de mettre fin aux violations des droits humains passées.
Moudi Moussa, Moukaila Halidou et Maïkoul Zodi, trois leaders de la société civile nigérienne, sont emprisonnés depuis cent jours. Cent jours que la France se tait.
Depuis 2014, l’avocat Mohamed Elbaker défend, avec l’ONG crée la même année, les victimes du régime répressif égyptien. Arrêté le 29 septembre 2019, il voit depuis, sa détention régulièrement prolongée alors que le Covid 19 se répand dans les prisons égyptiennes.
Cela fait maintenant 100 jours que Maikoul Zodi, Halidou Mounkaila et Moundi Moussa, trois leaders de la société civile, croupissent en prison pour avoir eu l’audace de demander des comptes à propos de graves allégations de détournements de fonds au sein du ministère de la Défense rendues publiques en début d’année par un audit interne à ce ministère.
Le journaliste Samuel Ajiekah Abuwe, connu sous le nom de Samuel Wazizi, est mort en détention. Il aura fallu 10 mois pour que les autorités camerounaises l’admettent après qu’Équinoxe Télévision, média indépendant camerounais, ait évoqué son décès sur ses ondes le 2 juin 2020. Le journaliste de 36 ans de Chillen Muzik and TV (CMTV), accusé de « collaboration avec des séparatistes » avait été arrêté par la police le 2 août 2019 à Buea, dans la région du Sud-ouest anglophone. Cinq jours plus tard, il était transféré dans une installation militaire de la même ville.
Trois associations de défense des droits humains congolaises et internationales – Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH), Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture France (ACAT-France) et Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (AEDH) – expriment leur profonde inquiétude quant à la non application, plus de deux mois après sa publication, de l’ordonnance de remise en liberté provisoire de quatre jeunes activistes congolais arbitrairement détenus dans la prison de Brazzaville pour « atteinte à la sureté intérieure de l’Etat », une infraction régulièrement brandie par la justice congolaise pour taire toute voix critique au régime au pouvoir à Brazzaville.

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