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4 jours avant la commémoration des 10 ans de Gdeim Izik, la cour de cassation a étudié le 4 novembre 2020 le cas des 19 prisonniers restants du groupe de Gdeim Izik, en vue d’une décision le 25 novembre.
  • Détention arbitraire
  • Justice et impunité
  • Torture
La Cour de cassation marocaine doit délibérer le 25 novembre sur l’affaire des prisonniers de Gdeim Izik. Arrêtés lors du démantèlement d’un camp de manifestants sahraouis le 8 novembre 2010, ces 19 Sahraouis sont détenus depuis lors. Une détention arbitraire de 10 années, prononcée suite à un procès inéquitable et malgré des allégations de torture. L’ACAT demande depuis des années leur libération en raison des irrégularités ayant entaché toute la procédure, privant de toute légitimité les condamnations prononcées. Elle réitère son appel à un jugement équitable.
Alors que la mission d’information parlementaire sur le contrôle des exportations d’armement va enfin rendre ses préconisations, il est urgent que le cri d’alarme lancé par de nombreuses ONG françaises, internationales et yéménites soit enfin entendu.
Le 10 novembre 2020, la Cour de justice de la CEDEAO a condamné l'Etat guinéen pour le massacre commis à Zoghota, en Guinée-forestière, dans la nuit du 3 au 4 août 2012 au cours duquel six citoyens ont été tués par les balles de forces de défense et de sécurité, qui avaient attaqué le village.
José Luis Gutiérrez Hernández et César Hernández Feliciano, mayas tseltales, abusivement accusés de « rébellion » pour avoir osé exercer leur droit de manifestation, sont enfin libres. Cependant, ils sont toujours poursuivis pénalement. L'ACAT reste mobilisée !
Le 8 novembre 2020, 19 des militants sahraouis arrêtés à la suite du démantèlement du campement de Gdeim Izik auront passé dix années en prison. Une détention arbitraire, prononcée suite à un procès inéquitable et des allégations de torture. L’ACAT-France et l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (partenariat FIDH-OMCT) demandent leur libération, ainsi que des enquêtes indépendantes sur les allégations de tortures subies.
Arrêtés le 28 février 2019, l’actrice et défenderesse des droits humains Eman al-Helw et le transgenre Hossam Ahmed ont été libéré.e.s sous contrôle judiciaire mi-septembre. Si l’ACAT se réjouit de cette très bonne nouvelle, elle demeure inquiète quant à leur situation même après leur libération.
Malgré la condamnation du Maroc par le Comité contre la torture (CAT), Naâma Asfari demeure emprisonné dans les geôles marocaines depuis 10 ans avec 18 autres prisonniers sahraouis dans l’affaire du camp de Gdeim Izik. Défenseur des droits et militant de la cause sahraouie, il se bat pour sa libération et la reconnaissance des tortures qu’il a subies.
Le 23 octobre 2020, la justice civile camerounaise a acquitté Marie Dawandala, Damaris Doukouya et Martha Weteya de la peine de mort à laquelle ces trois jeunes femmes avaient été condamnées par un tribunal militaire.
Des centaines de parlementaires européens et américains appellent le Président Abdel Fattah al-Sisi à libérer les prisonniers d’opinion égyptiens. En début de semaine, plus de 278 législateurs européens et américains ont envoyé des lettres ouvertes au Président Égyptien Abdel Fattah al-Sisi. Ces lettres envoient un message fort dénonçant la situation des prisonniers d’opinion.

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