Paris, le 16 décembre 2020 : Plus de quinze mois après la disparition forcée du journaliste Samuel Wazizi, les autorités camerounaises continuent à s’enfermer dans le silence sur les circonstances de sa détention et de sa mort, rendue publique début juin 2020. Selon la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL), le chef de l’Etat, Paul Biya, aurait reçu les résultats de l’enquête menée par la sécurité militaire. L’ACAT-France et Reporters sans frontières (RSF) exhortent la présidence de la République du Cameroun à rendre public le rapport d’enquête et ses conclusions.