La peine de mort ne s’arrête pas avec la condamnation et l’exécution d’un condamné.
Elle a des conséquences nocives durables sur tout un pan de la société, touchant la majorité de celles et ceux qui y sont confrontés concrètement : les proches des condamnés, mais aussi les jurés, avocats, gardiens, procureurs… Comment pourrait-elle dès lors apparaître comme la justice ?
La peine de mort n’apporte aucune fin aux souffrances et multiplie indéfiniment le nombre de victimes. Elle n’apporte aucune réponse autre que le vide par la mort. Elle ne fait que perpétuer un cycle de violences sans apporter de réparation aux victimes du crime premier.