Journée mondiale contre la peine de mort : refusons l'indignité !

Vivre en attendant la mort est encore une torture infligée dans plus de 50 pays à travers le monde. Découvrez la réalité qui se cache derrière ce châtiment aussi injuste qu’indigne, et agissez à nos côtés.
  • Communiqué

Transfert d’armes françaises vers Israël : des ONG saisissent le Conseil d’État.

  • Justice et impunité

Les associations requérantes réclamaient la suspension de la licence ML3 (pour les munitions, pièces détachées et composants). Accordée par le gouvernement, cette licence permet à l’entreprise Eurolinks, basée à Marseille, de transférer à destination d’Israël des composants, les « maillons M27 », utilisés pour relier des munitions pour fusils mitrailleurs, comme l’a révélé une enquête de Disclose publiée le 25 mars 2024.

Le rejet du tribunal administratif est d’autant plus surprenant qu’il a été décidé sans audience, plus de trois semaines après le dépôt du référé.

Face aux associations, le ministère des Armées assure que ces maillons ne seraient pas utilisés par Israël, qui se contenterait de les réexporter. Ce discours ne garantit en rien que des armes françaises ne seront pas utilisées pour commettre des crimes au regard du droit international dans le conflit en cours dans la Bande de Gaza. Ce type d’affirmation a déjà été démenti lorsque des armes et composants militaires français ont été utilisés à des fins différentes de celles présentées par le ministère, comme en 2018 avec des blindés légers vendus à l’Égypte, ou encore en 2019 avec des canons Caesar livrés à l’Arabie saoudite. De l’aveu même du PDG d’Eurolinks, l’entreprise comme l’État ne sont pas en mesure de contrôler la conformité de l’usage des maillons une fois expédiés en Israël.

Les ONG demandent à la France de respecter ses obligations, qui lui interdisent de vendre des armes qui pourraient être utilisées pour commettre des violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’Homme, conformément au Traité du commerce des armes des Nations unies, à la Position commune de l’Union européenne de 2008, à la résolution du 5 avril 2024 du Conseil des droits de l’homme et aux ordonnances de la Cour internationale de Justice, qui conclut à un « risque plausible de génocide » dans la Bande de Gaza.


Contact presse :

Pour l’ACAT-France : chargé de communication et plaidoyer
communication@acatfrance.fr  | +33 1 40 40 74 10 | +33  6 27 76 83 27

Pour ASER : Benoît Muracciole, président
+33 7 72 33 40 45

Partager l'article :

S'abonner à la newsletter.

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Merci, votre inscription est confirmée.

Les dernières actualités.

Les actions que nous menons avec vous au quotidien permettent de changer des vies.

Pour la vie de chacun, nous pouvons tous agir ! 

Entretien - Élu président de l’ACAT-France le 15 juin 2025, Luc Bellière se confie sur son engagement associatif, son histoire avec l’ACAT-France et les objectifs de son mandat.
Dans le monde – En Russie, la répression des opposants au régime poutinien et à la guerre en Ukraine ne faiblit pas. L’association Mémorial-France continue de soutenir les prisonniers politiques à travers son programme de correspondance, avec lequel l’ACAT-France a récemment noué un partenariat.    
  • Détention arbitraire
  • Justice sociale
  • Maintien de l’ordre
Dans une lettre ouverte, l'ACAT-France, et quatre autres ONG demandent à l'État mexicain de libérer 5 défenseurs autochtones maya-tseltal, arrêtés arbitrairement en mai 2022 et condamnés à près de 19 ans de prison pour un crime qu'ils n'ont pas commis.
  • Détention arbitraire
  • Justice et impunité
  • Justice sociale