France. Pour une identification claire des forces de l’ordre
Le 11 octobre 2023, le Conseil d’État a exhorté le ministre de l’Intérieur à améliorer l’encadrement du port du référentiel des identités et de l’organisation (RIO) ainsi qu’à en accroître la lisibilité.
Il faut enquêter sur tous les décès par balles liés à des manifestations
Trop de citoyens guinéens meurent par balles dans des contextes de manifestations : au moins dix depuis le début de l’année 2024. Cela doit cesser. L’usage de la force létale par les agents d’application des lois fait rarement l’objet de réelles enquêtes et les auteurs de tirs mortels illégaux ne répondent quasiment jamais de leurs actes devant la justice guinéenne faute de volonté politique. Cela doit changer.
J’agis pour un maintien de l’ordre plus respectueux des droits humains
Après son 4ème Examen périodique universel (EPU) par les Nations unies, la France a fait l’objet de 27 recommandations pour un maintien de l’ordre plus respectueux des droits humains. Elle en a accepté 19. La France a désormais 4 ans pour mettre en oeuvre ces recommandations.
Trois ans après le 9N, continuons à exiger réparation et justice pour les victimes
Il y a trois ans, la police de Quintana Roo a détenu arbitrairement et torturé huit personnes, également victimes de violences sexuelles. Elles participaient à une manifestation pacifique contre les féminicides à Cancún. À ce jour, le Comité de victimes 9N continue de réclamer justice pour ces graves violations.
J’agis pour le respect des droits humains
Le 1er mai 2023 un groupe de travail du Conseil des droits de l’Homme se réunit pour l’Examen périodique universel de la France. L’occasion unique de partager notre bilan sur l’effectivité des droits humains en France.
Il faut enquêter sur la mort d’un militant de la Lucha
Mumbere Ushindi alias Dodo, militant de 22 ans du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha), est décédé, le lundi 24 janvier 2022, à l’hôpital de Beni des suites d’une blessure par balle. Un agent des forces de défense et de sécurité congolaises (FDS) lui avait tiré une balle dans le ventre, presqu’à bout portant, dans le quartier Kanzuli, à Beni, au cours de la répression d’une journée « ville-morte » dénonçant l’insécurité dans la région. Il s’agit du troisième militant de la Lucha tué à Beni, en différentes occasions au cours des trois dernières années, par les balles d’agents des FDS.
Où en sont les enquêtes concernant la répression des manifestations d’avril et de mai 2021 ?
Au moins 16 personnes ont été tuées par balles à N’Djamena et Moundou lors de la répression de plusieurs manifestations interdites par les autorités entre le 27 avril et le 19 mai 2021. Le 27 avril, le Président Emmanuel Macron a condamné « avec la plus grande fermeté la répression ». Face à l’absence d’enquêtes indépendantes et impartiales sur ces événements au Tchad, la France doit se mobiliser pour que vérité et justice soient apportées aux victimes.
Nécessité d’enquêtes impartiales et indépendantes concernant la répression de diverses manifestations
Au moins neuf personnes ont été tuées par balles à Ndjamena, la capitale du Tchad, et dans le sud du pays, à Moundou, le 27 avril 2021 lorsque les forces de défense et de sécurité tchadiennes ont réprimé, faisant un usage excessif de la force létale, les manifestations pacifiques du mouvement Wakit Tama (« l’heure est venue en arabe »). Les autorités tchadiennes doivent enquêter puis traduire en justice les responsables de ces homicides et veiller à ce que cela ne se reproduise plus.
Il faut mettre un terme aux arrestations arbitraires d’opposants
Au moins 136 membres et sympathisants de l’opposition sont emprisonnés depuis septembre 2020 dans divers lieux de détention à travers le pays. Ils ont été arrêtés à la suite de la répression violente par les forces de l’ordre de manifestations pacifiques non autorisées. Nombre d’entre eux sont en détention provisoire et font l’objet de poursuites iniques devant des juridictions militaires non indépendantes.
Police : déconstruire les idées reçues !
On sait qu’il est souvent très difficile de discuter de manière apaisée des questions de violences policières. L’importance que revêt la fonction policière en démocratie impose toutefois de pouvoir en débattre. Cela commence par déconstruire certaines idées reçues.