Disparitions forcées.
— Credit photo - PIERRE-YVES GINET
Une stratégie pour répandre la terreur.
La disparition forcée constitue une violation d’un ensemble de droits fondamentaux consacrés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, notamment le droit à ne pas être soumis à la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Soustraites à la protection de la loi et extraites de la société, les personnes disparues sont à la merci de leur ravisseur, souvent torturées, constamment menacées de mort. Si elles sortent vivantes de ce cauchemar, elles peuvent souffrir pendant longtemps des conséquences physiques et psychologiques de cette forme de déshumanisation et des brutalités et actes de torture qui l’accompagnent. La famille des personnes disparues subissent également une lente torture mentale, et sont victimes au même titre que les personnes disparues.
La disparition forcée a été consacrée par la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées (2006), instrument international entré en vigueur le 23 décembre 2010, et par la journée du 30 août, Journée internationale des personnes disparues, célébrée depuis 2011. Lorsqu’elle constitue une pratique généralisée et systématique, les disparitions forcées constituent un crime contre l’humanité (art. 7 du Statut de Rome).
Les disparitions forcées
en chiffres.
Sources :
Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme
ACAT-France
Qu'est-ce qu'une disparition forcée ?
D’après l’article 2 de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, on parle de « disparition forcée » lorsque trois critères sont réunis.
Arrestation, détention, enlèvement ou privation de liberté
On parle de disparition forcée lorsqu’une personne est arrêtée ou détenue, enlevée ou privée de toute autre forme de liberté.
Agents de l'état ou assimilés
Le responsable de cette disparition forcée est un agent de l’État ou agit avec le consentement de l’État.
Le sort de la victime est nié
Les autorités refusent de reconnaître cette privation de liberté ou dissimule le sort de la personne disparue et le lieu où elle se trouve. Cette personne ne peut donc pas bénéficier de la protection de la loi.
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