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Mexique
Action

Harcèlement croissant d’une famille de victime

José Rolando Pérez de la Cruz est mort sous la garde de policiers. Les autorités judiciaires refusent pourtant d’ouvrir une enquête pour torture. Sa famille est harcelée.
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Crédits : Raul Alvarez / Flickr Creative Commons

Le 15 / 09 / 2014
Cette action est désormais fermée. Merci à tous les signataires de la pétition, nous vous informerons en cas de nouvelles évolutions.

 

José Rolando Pérez de la Cruz est mort sous la garde de policiers municipaux d’Acala (Chiapas). Alors que des témoignages font état de marques de coups et de blessures, les autorités judiciaires refusent d’ouvrir une enquête pour torture. La famille de la victime, mobilisée en vain depuis six mois, et ses avocats sollicitent le soutien de la communauté internationale pour être entendus afin que justice leur soit rendue.

Le 1er mars 2014 à 15 heures, José Rolando Pérez de la Cruz, 21 ans, et son épouse rentraient chez eux quand huit policiers municipaux ont embarqué le jeune homme dans un fourgon. Des témoignages établissent que M. Pérez de la Cruz n’a été vu au commissariat municipal qu’à partir de 17 heures, trainé pieds nus et sans chemise par un policier. Plus tard, il a de nouveau été aperçu, inerte, embarqué dans un fourgon pour être conduit à la clinique.

Là, il a été déclaré mort. Les résultats de la nécropsie font état d’une asphyxie par pendaison et d’une absence de lésions externes et internes. Raison pour laquelle les autorités allèguent que M. Pérez de la Cruz s’est suicidé et qu’il n’a pas été brutalisé. Pourtant, plusieurs personnes qui ont vu le corps témoignent de la présence d’ecchymoses aux côtes, sur une pommette, aux sourcils et de sang dans le nez.

Pendant cinq mois, malgré les menaces et le harcèlement permanent, la famille de la victime et leurs soutiens ont campé devant la mairie afin exiger l’ouverture d’une enquête pour torture ayant entraîné la mort. Pour l’instant, le juge n’a accepté de délivrer des mandats d’arrêt que pour « abus d’autorité » et seul un policier sur huit a été arrêté. Le ministère public a fini par ouvrir une enquête pour « homicide », mais toujours pas pour « torture ».

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