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N°344 : Disparus
« C’est impossible d’arrêter de chercher. » Comme Nassera Dutour, ils sont des dizaines de milliers à rechercher un proche enlevé. Ces disparus sont « ni morts, ni vivants ». « Ni morts » car sans corps et sans preuve, il est impossible de constater leur décès. « Ni vivants » car leurs proches pleurent chaque jour leur absence. Malgré les succès d’une lutte mondialisée contre ce crime, qualifié de « continu » car il laisse les familles dans « la peur de ne jamais savoir », plusieurs États n’ont toujours pas ratifié la Convention. La communauté internationale doit donc redoubler d’efforts pour lutter contre les disparitions, qui, au XXIe siècle, sont devenues des armes de guerre contre le crime et contre le terrorisme.

Le 19 / 06 / 2017
Edito :
- La France ne pense qu'à elle (Florence Couprie, présidente de l'ACAT France)
Le dossier : Disparus
- Histoire d'une convention
- L'impossible deuil
- Mexique : une loi sur les disparitions ... Et après ?
- Bangladesh : musèlement et terreur
- Égypte : une appli pour retrouver les disparus
- Disparitions forcées et lutte antiterroriste : une toile d'araignée mondiale
Regards sur le monde :
- Angola. L'Europe silencieuse face aux dérives du régime (Clément Boursin)
- Ouzbékistan. 18 ans en enfer : le récit d'un prisonnier (Christine Laroque)
- France. « L'État de droit disparaît derrière les boucliers et les matraques » (Aline Daillère