Cameroun
Bonne nouvelle

Libération du journaliste Michel Biem Tong

Michel Biem Tong, Directeur du média en ligne Hurinews, a retrouvé la liberté le 14 décembre 2018 après un mois et demi de détention arbitraire. Il a bénéficié, comme 288 autres détenus camerounais non condamnés, d'une mesure de clémence du Président Paul Biya.
Michel Biem Tong
Le 18 / 12 / 2018

Michel Biem Tong, Directeur du média en ligne Hurinews, a retrouvé la liberté le 14 décembre 2018. La veille, le Président camerounais Paul Biya avait décidé de "l'arrêt des poursuites pendantes devant les Tribunaux militaires contre un certain nombre de personnes arrêtées pour des délits commis dans le cadre de la crise" anglophone. Selon le communiqué de la Présidence de la République, daté du 13 décembre, cette décision concerne 289 détenus. Michel Biem Tong a bénéficié de cette mesure de clémence. Les prisonniers d'opinion et politique déjà condamnés, à l'instar du militant Mancho Bibixy, n'en bénéficient pas.

Michel Biem Tong était en détention depuis le 23 octobre 2018. Il était injustement poursuivi pour « apologie de terrorisme, déclarations mensongères, outrage au chef de l’État » par le Tribunal militaire de Yaoundé pour avoir critiqué les autorités camerounaises dans la gestion de la crise anglophone et indexé les forces de sécurité dans la perpétration de violations graves des droits humains.

Jugé sur la base de la Loi n°2014/028 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme, il risquait une condamnation à mort.

L'ACAT se réjouit de cette libération.

 

 

Le Responsable des Programmes Afrique de l'ACAT a participé au Grand Débat sur Africa numéro 1, le 3 décembre 2018, sur « Cameroun, l’Etat stationnaire ». Une émission à réecouter sur :

https://www.africa1.com/podcasts/le-grand-debat-03-12-2018-18923

 

 

Articles associés

Appel à mobilisation
Home-vignette-Visuels_AAM-Cameroun
Cameroun

Demandons la libération d’Yves Kibouy Bershu !

Le 18 / 09 / 2024
L’activiste camerounais Yves Kibouy Bershu, également connu sous les pseudonymes de Ramon Cotta et Steve Akam, aurait subi des tortures durant sa détention au secret au Cameroun. Les autorités camerounaises ont failli à leurs obligations de protection et doivent, conformément aux lois en vigueur, ouvrir une enquête afin que les responsables de tels actes, qui sont contraires au droit camerounais, soient traduits en justice.
Actualité
actu H34 1160 x 600
ArgentineBurundiBrésilChiliCamerounMexiqueParaguayRwandaTchadUruguay

Le crime des disparitions forcées

Le 26 / 08 / 2024
À l’occasion de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, le 30 août, l’ACAT-France revient sur ces crimes qui plongent les familles des disparus dans le désarroi et un impossible deuil. Découvrez le dossier de la revue Humains 34 consacré à ce sujet.
Appel à mobilisation
AAM_Awah_VIGNETTE
Cameroun

Thomas Awah Junior doit être libéré !

Le 15 / 05 / 2024
Le journaliste camerounais Thomas Awah Junior, arrêté en janvier 2017 croupit dans une cellule de la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé. Condamné abusivement à onze ans de prison ferme par la justice militaire, sa privation de liberté est arbitraire selon le groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.