Retour sur la journée internationale des victimes de disparitions forcées
Qu'est-ce qu'une "disparition forcée" ? On emploie ce terme lorsqu’une personne est arrêtée, détenue ou enlevée par des agents de l’État ou assimilés et que les autorités refusent de reconnaître cette privation de liberté ou dissimulent le sort de la personne disparue, ainsi que le lieu où elle se trouve.
Ces personnes ne peuvent donc pas bénéficier de la protection de la loi. Extraites de la société, elles sont à la merci de leur ravisseur, souvent torturées, constamment menacées de mort. Les familles des personnes disparues subissent également une lente torture mentale, et sont victimes au même titre que les personnes disparues.
A l'occasion de la journée internationale des victimes de disparitions forcées qui vient d'être célébrée le 30 août , l'ACAT vous propose une émission à écouter
Ce mardi 3 septembre à 13h15 (ou plus tard en podcast!)
sur Radio Fréquence Protestante
107 FM pour l'Ile de France
Pour les autres régions : frequenceprotestante.com ("Ecouter en direct")
Anne Boucher, spécialiste de la zone Amériques à l'ACAT, sera interrogée par la journaliste Michelle Gaillard : sur les disparitions forcées au Mexique, mais aussi sur un cas particulier, pour lequel l'ACAT est spécialement mobilisée : le cas du fils de Maria Marquez, lauréate cette année le prix des droits de l’homme de la Fondation ACAT pour la dignité humaine.
María n’a jamais cessé de lutter pour retrouver son fils et son ami enlevés de force à son domicile il y près de 7 ans. Son combat est emblématique de tous ces proches de victimes au Mexique qui, au péril de leur vie, sont obligés de suppléer à la négligence des autorités en tentant de faire avancer les enquêtes et de retrouver les disparus par eux-mêmes. L'émission fera le point sur les risques qu'elle encourt au Mexique, mais aussi le soutien et l'action de l'ACAT et des ONG mexicaines...