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Conférence de l'OSCE pour la prévention de la torture

Les 10 et 11 avril 2014, l'OSCE a tenu une réunion de haut niveaupour évaluer les progrès menés depuis une décennie en matière de prévention et d’éradication de la torture dans la région.
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Crédits : ACAT
Le 18 / 04 / 2014

L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), sous l’impulsion de la Suisse qui préside l’organisation cette année, a fait de la prévention de la torture une priorité. Les 10 et 11 avril 2014, une réunion de haut niveau s’est tenue pour évaluer les progrès menés depuis une décennie en matière de prévention et d’éradication de la torture dans la région.

Réunissant les représentants des 57 États membres de l’OSCE, les différentes missions de terrain de l’organisation, des représentants d’institutions européennes et onusiennes, de nombreuses ONG de référence dans la lutte contre la torture, comme l’ACAT, étaient également présentes pour prendre part au débat. Différentes sessions ont permis des échanges sur les mécanismes nationaux de prévention.

Selon le président du conseil permanent de l’OSCE, une coopération des acteurs à tous les niveaux est nécessaire pour mettre fin à la pratique de la torture : « la torture et les traitements cruels, inhumains et dégradants ne peuvent être éradiqués qu’à travers des efforts conjoints et coordonnés. […] C’est pourquoi nous nous concentrons sur le développement de synergies entre organisations au niveau international, régional et national, cela dans un esprit de complémentarité. »

Le Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture a indiqué que tous les États membres de l’OSCE avaient l’obligation de veiller à ce que leur loi et leurs pratiques préviennent de manière effective le recours à la torture.

L’ACAT est intervenue en session plénière afin de présenter le travail de l’organisation mené depuis 40 ans. Elle a également pris la parole pour interpeller un haut représentant des services pénitentiaires fédéraux russes, à la suite de sa présentation. Nous avons rappelé de nombreux aspects de la réalité de la torture en Russie, omis volontairement par ce fonctionnaire russe. En marge des sessions, elle a par ailleurs pu s’entretenir avec différents membres d’ONG, de l’OSCE, de hauts représentants diplomatiques et du Comité européen pour la prévention de la torture. Elle s’est également longuement entretenue avec Juan E. Mendez, le Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, qui s’est vu remettre le dernier rapport de l’ACAT sur le phénomène tortionnaire en Russie.

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