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Dossier "La sécurité à tout prix ?"

Le dossier du Courrier de l'ACAT n°342 est consacré à "La sécurité à tout prix ?". Alors que la ruée vers le "tout sécuritaire" se généralise et que la France est sous état d'urgence depuis 15 mois, l'ACAT ouvre le débat sur le juste équilibre entre exigence de sécurité et respect des droits et libertés.
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Le 23 / 02 / 2017

Face à la montée de la menace terroriste, la ruée vers le "tout sécuritaire" s'est généralisée. Certes, la sécurité est un droit et une exigence, que l'ACAT ne remet pas en question. Néanmoins, les pouvoirs publics semblent en faire une priorité qui éclipse les autres droits, en s'appuyant sur une instrumentalisation de la peur, comme si la fin justifiait les moyens. Tant pis si les dérives de ce "tout sécuritaire" sont nombreuses : banalisation des mesures d'exception, atteintes aux libertés et aux droits, à la vie privée et à la présomption d'innocence. La sécurité est un droit, mais doit-elle prévaloir sur les autres droits fondamentaux ? Ne faut-il pas, au contraire, trouver le juste équilibre entre exigence de sécurité et respect des droits et libertés ? Ce dossier du Courrier de l'ACAT propose plusieurs pistes de réflexion afin d'ouvrir le débat, dans un contexte où le discours sécuritaire est érigé en pensée unique.

Sommaire du dossier "La sécurité à tout prix ?"

Les États ont progressivement développé une politique sécuritaire, qui fait de la sécurité, ainsi que de la lutte contre la délinquance et le terrorisme une priorité. Ce discours semble incontestable au sein du débat public, à tel point qu'il est érigé en "pensée unique".

Sociologue et militant anti-sécuritaire, Mathieu Rigouste est notamment l'auteur de État d'urgence et business de la sécurité, paru en 2016 chez Niet Éditions. Il revient sur le rôle de la peur dans l'avènement de ce qu'il nomme "l'ère sécuritaire".

Voilà 15 mois que la France est sous État d'urgence. Mais cet état d'exception tient-il toutes ces promesses en matière de lutte contre le terrorisme ? La réponse en une infographie, éclairée par les propos de la magistrate Odile Barral qui rappelle les dérives d'une gouvernance par et dans l'urgence.

Les avancées technologiques et législatives ont permis une surveillance accrue de nos moindres faits et gestes. Pourtant, la collecte et l'exploitation massives de nos données personnelles sont des pratiques qui portent en elles l'atteinte aux droits fondamentaux.

Partout dans le monde, la lutte contre le terrorisme et le crime armé justifie le recours à des mesures restreignant les libertés. Tour d'horizon de l'arsenal mis en place dans certains pays, dont des grandes démocraties et dont on ne cesse de repousser les limites.

Télécharger le dossier "La sécurité à tout prix ?" (Courrier de l'ACAT n°342)

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