Cookie Consent par FreePrivacyPolicy.com
Liban
Bonne nouvelle

Tarek Rabaa libéré

Tarek Rabaa a été libéré par la justice libanaise le 1er février 2015, après plus de quatre ans et demi de détention arbitraire. Le cauchemar de ce citoyen libanais, ingénieur dans une compagnie téléphonique accusé d'être un agent du Mossad avait commencé le 12 juillet 2010.
Tarek Rabaa2

Tarek Rabaa a été libéré par la justice libanaise le 1er février 2015, après plus de quatre ans et demi de détention arbitraire. Le cauchemar de ce citoyen libanais, ingénieur dans une compagnie téléphonique, a commencé le 12 juillet 2010, lorsqu’il a répondu à une convocation du ministère de la Défense. Il a été interrogé au sujet d’un numéro de téléphone français : il avait reçu de ce numéro un appel sur son téléphone portable libanais, alors qu’il assistait à une formation en France en 2007. Les services de renseignements militaires libanais suspectaient que ce numéro soit celui d’un agent du Mossad.

Selon M. Rabaa, peu après son arrivée, il a été déshabillé de force et menotté puis emmené au centre de détention du ministère de la Défense où il dit avoir été soumis à la torture et à des mauvais traitements pendant 108 jours avant d’être transféré à la prison de Roumieh. Le 27 juin 2011, un médecin légiste a établi un certificat médical qui prouve qu’il a été torturé, mais le tribunal a refusé de le prendre en considération.

Son procès pour collaboration avec Israël s’est ouvert devant le tribunal militaire le 7 février 2011 Avec l’aide de l’ACAT et du Centre libanais pour les droits humains (CLDH), l’avocate de M. Rabaa a pu établir que le numéro français suspect était en fait celui d’une petite compagnie de transport.

Le procès n’ayant cessé d’être reporté depuis son ouverture, plusieurs ONG libanaises et internationales de défense des droits de l’homme, dont l’ACAT, ont à plusieurs reprises interpelé le gouvernement libanais pour dénoncer la détention arbitraire de M. Rabaa et demander sa libération.

  • Torture