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Chine
Action

Un prisonnier politique détenu au secret, sa famille sous étroite surveillance

Hada, célèbre intellectuel défenseur de la culture mongole est détenu au secret depuis 4 ans. Sa femme et son fils sont également menacés.
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Après 19 ans de prison, le célèbre intellectuel, Hada, 58 ans, demeure détenu au secret. Sa famille est assignée à résidence depuis plusieurs années. Xinna, l’épouse de Hada, craint d’être envoyée à son tour en prison.  

Défenseur de la culture et de la langue mongole, Hada tenait une librairie dans les années 90 et avait fondé un mouvement pour la démocratie et la liberté en Mongolie intérieure (région autonome du nord de la Chine, appelée Nei Menggu en mandarin). Condamné à 15 ans de prison pour espionnage et séparatisme, il a été libéré brièvement à la fin de sa peine, en décembre 2010, avant d’être de nouveau arrêté et emprisonné dans un lieu de détention secret dans la banlieue de Hohhot (capitale de Mongolie intérieure). Il est maintenu au secret depuis quatre ans. Selon son épouse, il est complètement isolé du monde extérieur. Il a été torturé et traité de façon cruelle et inhumaine à de nombreuses reprises depuis 19 ans. Son état de santé physique et psychique serait préoccupant.

Juste avant sa libération attendue en 2010, son épouse Xinna et son fils Ulies ont été condamnés pour des motifs fallacieux. Ulies a été libéré après neuf mois de prison à condition qu’il arrête de répondre à des interviews pour des medias étrangers. Ils sont tous les deux en résidence surveillée, sans liberté de mouvement ou de communication. Malgré les pressions et les menaces d’incarcération, Xinna continue d’essayer de répondre aux interviews et d’interpeller la communauté internationale, même si elle craint d’être emprisonnée de façon imminente : « Je n’abandonnerai jamais mon aspiration pour la liberté jusqu’à ce que la Chine devienne un État de droit, que la situation de ma famille soit résolue de manière juste et que la dignité et les droits des Mongols soient respectés. Je ne me suiciderai jamais en prison. S’il devait m’arriver quelque chose à l’intérieur de la prison, alors les autorités chinoises en seront responsables. »

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