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République Dém. du Congo
Action

Je soutiens le combat du Dr Mukwege

« A ce stade d’atrocités et de répétition des atrocités, être témoin et ne rien dire, cela devenait pour moi de la complicité. Je ne pouvais plus me taire » Dr Denis Mukwege
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Plus de 20 ans d’exactions et d’impunité

Une arme de guerre : telle est l’utilisation du viol depuis plus de 20 ans en République démocratique du Congo (RDC). En détruisant l’appareil génital de la femme, les bourreaux détruisent aussi le lien social et familial, et laissent des séquelles physiques et psychologiques irréversibles. Dans quel but ? Anéantir la communauté ennemie, et s’approprier ses richesses. Depuis 20 ans, plus de 500 000 femmes ont été victimes de ces violences sexuelles, véritables actes de torture, commises à la fois par les forces gouvernementales de la RDC et les groupes armés.

Le combat du Dr. Mukwege, « l’homme qui répare les femmes »

Un homme s’est attelé depuis plus de 15 ans à la tâche ardue de « réparer » les victimes – autant dans leurs plaies que dans leur dignité. Fils d’un pasteur pentecôtiste, Denis Mukwege est un gynécologue reconnu. La guerre civile a fait de son hôpital de Panzi le décor macabre d’arrivées quotidiennes de femmes et de fillettes ravagées par des sévices sexuels. Depuis, il s’est donné la mission titanesque d’apporter soins et soutien aux victimes de ces viols brutaux ; mais aussi de faire du plaidoyer au niveau international. Car la lutte du Dr. Mukwege ne s’arrête pas aux portes de son bloc opératoire : il s’est rendu aux quatre coins du monde pour dénoncer l’impunité des criminels, et a notamment reçu le Prix Sakharov 2014. Son action l’a exposé à plusieurs tentatives d’assassinat en RDC. Il vit actuellement cloîtré dans son hôpital, protégé jour et nuit par des casques bleus… Mais les questions qu’il a soulevées retentissent enfin dans la société congolaise et auprès de la communauté internationale.

Une histoire encore en marche : la quête essentielle de vérité et de justice

L’impunité des criminels constitue un véritable fardeau pour la pacification du pays. Pour lever le voile sur ces violations majeures des droits de l’homme, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a entreprit en 2010 le rapport « Mapping », inventaire des atrocités commises entre 1993 et 2003 en RDC. Toutefois, ce rapport accablant a été enterré ; et certains des militaires et membres de groupes armés qui ont commandité les crimes sexuels occupent toujours des postes importants. Les victimes se retrouvent parfois face à leurs bourreaux, décorés de galons ou de médailles. Du fait de cette impunité, les exactions perdurent dans la société congolaise. Or, les espoirs d’une paix durable en RDC ne pourront aboutir que si justice est rendue. Aujourd’hui, le silence doit être brisé.

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